Les mains en porte-voix. On imite une trompette avant la bataille !
Sans oublier d’imiter le tambour ! Ra-ta-ta-ta-ta-ta-tam !
Purcell, compositeur anglais (1659-1695), a écrit King Arthur en 1691, 2 ans après Dido and Aneas.
Dans le premier acte, le roi Arthur regroupe son armée pour aller combattre les saxons. Ses hommes, d’abord en retrait, de peur de mourir, sont galvanisés par deux prêtres (et l’alcool). Ils entonnent alors un chant de guerre : « Come if you dare ».
Retrouvez ici un extrait vidéo de la version utilisée dans la séquence opéra dont je parle ici.
« We co-we co-we come » : les mains en porte-voix.
« dou-ble dou-ble dou-ble beat » : jouer le rythme avec les mains sur les jambes.
On peut désigner un soliste ou deux solistes (voir la vidéo) pour la première partie. Le chœur leur répond ensuite.
Le chef de chœur pourra s’amuser à désigner un groupe de choristes pour chaque partie (1-Come if you dare / 2-Come if you dare / 3-We come).
La deuxième partie peut se chanter à (au moins) 2 voix.
Geste de chef :
Écarter les bras (mains jointes au niveau du buste) pour signifier faible/fort. Ce geste doit être différent de « monter ou descendre les mains » qui peut signifier grave/aigu.
L’enseignant puis les élèves peuvent utiliser ce geste pour jouer l’écho « come if you dare »/ »come if you dare ».
« Come if you dare », our trumpets sound.
« Come if you dare », the foes rebound.
« We come, we come, we come, we come »,
Says the double, double, double beat of
The thund’ring drum.
[traduction]
« Venez, si vous l’osez », sonnent nos trompettes.
« Venez, si vous l’osez », rétorquent nos ennemis.
« Nous voilà, nous voilà », dit le roulement des tambours.
Cet article est une ressource complémentaire au livret L’inclusion en partenariat avec l’ITEP du Chevaleret.
La version .pdf téléchargeable ici :
come_if_you_dare.pdf (408 téléchargements )